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La Banque mondiale au Burkina Faso

  • Photo du rédacteur: Mapson
    Mapson
  • 5 juin 2020
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 9 juin 2020

La Banque mondiale finance des projets dans les secteurs clés du développement tels que l’éducation, le développement rural, la santé, les transports et l’agriculture.

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Le Burkina Faso est un pays du Sahel à faible revenu et aux ressources naturelles limitées. Son économie repose essentiellement sur l’agriculture qui emploie près de 80 % de la population active, même si les exportations aurifères ont pris de l’importance ces dernières années. Malgré les progrès réalisés ces deux dernières décennies, le Burkina Faso est confronté à de nombreux défis de développement, notamment en matière de santé et d’éducation. Le pays est classé 144e sur 157 pays dans nouvel indice du capital humain établi par la Banque mondiale et 40,1 % de la population vit sous le seuil national de pauvreté. En outre, l’insécurité liée aux attaques terroristes fréquentes depuis 2016 a créé une crise humanitaire sans précèdent.

Situation politique

L’insécurité grandissante, surtout dans le nord, près de la frontière avec le Mali et le Niger a provoqué le déplacement de nombreux Burkinabè. Alors qu’il comptait moins de 50 000 personnes déplacées internes en janvier 2019, le pays en recensait environ 765 000 en mars 2020. À la même date, plus de 2 000 écoles étaient fermées, privant ainsi quelque 300 000 enfants d'éducation et affectant plus de 11 000 enseignants.

En juillet 2017, l’Allemagne, la Banque africaine de développement, la Banque mondiale, la France, l’Union européenne et le Programme des Nations Unies pour le développement ont lancé l’Alliance Sahel afin d’apporter une réponse coordonnée et adaptée aux défis rencontrés par les pays membres du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad). Depuis lors, le Danemark, l’Espagne, l’Italie, le Luxembourg, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont rejoint l’Alliance.

Les élections présidentielles et législatives sont prévues pour novembre 2020 . Pour la première fois dans l’histoire du pays, les burkinabè de la diaspora pourront voter depuis l’étranger.

L’économie en bref

  • Malgré la crise sécuritaire et humanitaire, le cadre macroéconomique est resté globalement stable en 2019. Si la croissance du PIB réel a légèrement décéléré, elle est restée relativement forte  à 6 % contre 6,8 % en 2018. L’activité économique a   essentiellement été portée par le secteur des services, dont la croissance à compensé la baisse d’activités dans les secteurs agricoles, miniers et du bâtiment.

  • L’inflation a baissée de 2 % en 2018 à -3,2 % en 2019 sous l’effet combiné d’une bonne campagne agricole qui a fait baisser les prix des denrée alimentaires et de la diminution  des coûts des télécommunications.

  • Le déficit budgétaire s’est amélioré en 2019 à -2,6 % , passant ainsi sous la barre des 3 % définie dans les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et ce, malgré l’augmentation des dépenses sécuritaires. Cela tient  essentielle mt à une augmentation des revenus non-fiscaux (provenant de la vente de licences 3G), et à la baisse des dépenses en capital provoquée par le ralentissement des projets d’infrastructures.

  • Les besoins de financement brut ont été principalement financés par un appui budgétaire et l'émission de titres sur le marché intérieur et régional. La dette publique est globalement soutenable et le Burkina reste exposé à un risque modéré de surendettement global et extérieur.

Perspectives à moyen terme 

  • Sans prendre en compte de l’impact de la pandémie mondiale de COVID-19, dont les effets n’ont pas encore été mesurés, la croissance devrait légèrement ralentir à 5,8 % en 2020 et continuer de baisser du fait de la crise sécuritaire et humanitaire. Ces perspectives dépendront de la diffusion du virus de  coronavirus, des aléas climatiques et de l’aggravation de la crise sécuritaire et humanitaire. Ainsi que de la diminution des cours du coton qui pourrait survenir en cas de récession mondiale.

  • L'inflation devrait remonter et dépasser les 2 %,  les menaces sécuritaires pouvant limiter l’offre agricole. Elle devrait cependant rester en dessous de la limite de 3 % fixée par l'UEMOA.

  • Le déficit du compte courant devrait augmenter, mais resté relativement maîtrisé et stable autour de 4,5% du PIB sur la période 2020-22. Un excédent commercial d'environ 1,5% du PIB en moyenne est attendu sur la période. Trois principaux moteurs contribueront à ces surplus attendus : la hausse des exportations d'or, la baisse des importations de pétrole, et l’assainissement du budget public qui devrait contribuer à ralentir la croissance de la demande d'importations.


 
 
 

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